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Éric Zemmour, Far-Right Pundit, Makes French Presidential Run Official

After months of speculation, Mr. Zemmour, an anti-immigration writer and right-wing television star, said he was running in the presidential elections next year to “save” France.

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By Aurelien Breeden and Constant Méheut

PARIS — Éric Zemmour, a polarizing far-right writer and television star , announced on Tuesday that he was running for French president in elections next year, ending months of speculation over a bid that upended the race before he had even made it official.

Mr. Zemmour, 63, is a longtime conservative journalist who rose to prominence over the past decade , using prime-time television and best-selling books to expound on his view that France was in steep decline because of Islam, immigration and leftist identity politics, themes he returned to in his announcement.

“It is no longer time to reform France but to save it,” Mr. Zemmour said in a video with dramatic overtones that was published on social media, conjuring images of an idealized France and then warning about outside forces that threatened to destroy it.

He has fashioned himself as a Donald J. Trump-style provocateur lobbing politically incorrect bombs at the French elite establishment — saying, for instance, that the law should require parents to give their children “traditional” French names — and rewriting some of the worst episodes from France’s past. He has been charged with inciting racial or religious hatred several times over his comments, and twice convicted and fined.

Mr. Zemmour spoke over 1950s footage full of men in hats and vintage Citroën cars, contrasted with recent clips of crowded subways, crumbling churches, burning cars and violent clashes with the police.

“You feel like a foreigner in your own country,” Mr. Zemmour said, reading from notes at a desk in front of old bookshelves in a way that seemed intent on replicating Charles de Gaulle’s posture when he issued a call to arms against Nazi Germany from London in June 1940.

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Législatives 2024 : sécurité, immigration, wokisme... Eric Zemmour utilise l'intelligence artificielle dans un clip de campagne

"Par Macron vous avez été méprisé." Voilà comment débute la vidéo postée sur X par Eric Zemmour (Reconquête), lundi 24 juin, à quelques jours du premier tour des élections législatives. La vidéo dure 1min30, "entièrement réalisée avec l'IA" , assure Eric Zemmour.

Dès les premières images, Emmanuel Macron apparaît tel un pantin de cire. "Vos impôts ont été gaspillés" , indique le texte qui accompagne les images et s'adresse directement à l'électeur. "Votre voix n'est jamais écoutée" , poursuit la vidéo. S'enchaînent ensuite des images, elles aussi réalisées à partir d'intelligence artificielle.

Dimanche 30 juin, choisissez l’avenir de la France en votant Reconquête. NB : c’est la première vidéo politique française entièrement réalisée avec l’IA. 😉 #JeVoteReconquête #LeCourageDeLaVérité pic.twitter.com/GAK3SLFj3h — Eric Zemmour (@ZemmourEric) June 24, 2024

Un village de campagne assailli par une foule de voyageurs sous le coucher du soleil. Le texte indique : "Vous subissez l'immigration massive." Une petite fille au style suranné apparaît comme sur une photographie en noir et blanc : "La propagande wokiste endoctrine vos enfants à l'école." Est ensuite abordé le thème de la sécurité : des femmes seules dans des ruelles obscures semblent en danger.

Finalement, Eric Zemmour propose sa solution. Le texte poursuit : "Et si ?"  Les images sont plus chaleureuses et suggèrent un climat apaisé. "Et si vous n'aviez plus peur de rentrer chez vous ?", interroge le clip montrant un groupe de femmes souriantes, la nuit, dans une rue éclairée et animée. "Et si vous pouviez vivre du fruit de votre travail ?",  suggère le texte apposé sur des images de travailleurs souriants.

"Et si l'école redevenait un sanctuaire du savoir ? ", peut-on alors lire. Les rayons du soleil s'invitent dans une salle de classe dans laquelle sont assis de jeunes élèves en uniforme. Paperasse, "normes absurdes", patrimoine, prospérité, sérénité... Des familles pique-niquent dans la campagne, les coquelicots fleurissent, la lavande est en fleur, le Mont Saint-Michel resplendissant.

"Et si c'était ça votre avenir ?", conclut la vidéo sur une image de plage paradisiaque au sable blanc et mer turquoise. " Dimanche 30 juin, choisissez l’avenir de la France en votant Reconquête" , indique Eric Zemmour qui partage le clip sur son compte X. Les élections législatives sont organisées en France le 30 juin et le 7 juillet prochain.

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EN DIRECT Eric Zemmour face aux "Grandes Gueules" sur RMC

"je ne suis pas pour la lutte des classes".

"Je protégerai les patrons de l’alourdissement des charges sociales parce que je considère qu’elles sont déjà beaucoup trop lourdes et empêchent nos entreprises de croître, de grandir, de prospérer, et même de vivre tout simplement. Et donc je ferai beaucoup de baisse d’impôts pour les entreprises comme les droits de succession, les impôts de production et les impôts sur les sociétés.

Je ne suis pas pour la lutte des classes, je suis pour le rassemblement des classes. Donc je protège, mais en même temps, j’augmente les salaires avec toutes les mesures que je viens de donner sans alourdir le poids des charges sociales”.

Eric Zemmour veut déchoir de la nationalité française "tous les doubles nationaux délinquants"

Eric Zemmour a assuré ne pas vouloir supprimer la double nationalité s'il était élu: "Je suis contre le principe de la double nationalité. Mais je veux pouvoir expulser tous les étrangers délinquants et criminels de France. Je veux ensuite déchoir de la nationalité française tous les doubles nationaux délinquants et criminels pour les renvoyer en Algérie ou ailleurs".

"Pour l'instant je garde la double-nationalité pour cette raison-là", a-t-il ajouté, assurant que d'autres double nationalité ne lui posait pas de problèmes comme les "franco-américains".

Eric Zemmour a également plaidé pour privilégier les Français e,n supprimant aux étrangers l'accès aux prestations sociales non-contributives comme le RSA, "pour que la solidarité nationale, soit nationale".

"Je bénis la colonisation française"

"Je ne considère pas que la colonisation fut un crime contre l'humanité. Je ne suis pas Emmanuel Macron. Tout peuple a été colonisateur et a été colonnisé. Les Algériens eux-mêmes sont des colonisateurs, moi qui suis d'origine berbère, j'ai été colonnisé par les arabes d'Algérie qui gouvernent aujourd'hui le pays. J'ai été ensuite colonisé par la France. Je le répète: je bénis la colonisation française. Ca m'a permis de venir à Paris. D'avoir accès à la grande littérature française, de découvrir Chateaubriand, Pascal, Victor Hugo... Je bénis la colonisation", insiste-t-il.

Présidentielle: "Ce qu'Emmanuel Macron a fait à gauche, je vais le faire à droite", assure Eric Zemmour

Malmené dans les sondages, Eric Zemmour a assuré que s'il accédait au second tour, c'était un "grand événement": "Cela signifiera la fin du système partisant bloqué, que LR et RN arrêtent de bloquer le jeu politique".

"Ce qu'Emmanuel Macron a fait à gauche, je vais le faire à droite. Les vieilles boutiques vont se rendre compte qu'elles sont inutiles. Si les Français veulent se débarrasser de ces vieilles boutiques, qui encombrent le paysage politique et qui sont l'une des causes de l'abstention massive, il faut voter pour moi", a-t-il lancé.

Eric Zemmour promet de "continuer" après la présidentielle

"Je mène un combat. Je l’ai mené par mes articles, mes livres. Je faisais déjà de la politique. Je vais continuer à l’endroit où je suis. J’ai désormais une responsabilité énorme. J’ai des millions de gens qui vont voter pour moi le 10 avril. On ne revient pas en arrière. J’ai 120.000 adhérents. Rendez-vous d’abord au second tour de l’élection présidentielle. Tout le monde le dit, c’est normal."

"Les sondeurs me le disent, ils sont perdus": Eric Zemmour assure qu'il "sera au 2nd tour"

"Tout est possible dans une présidentielle d'autant qu'on nous explique que les gens rentrent de plus en plus tard dans la présidentielle et qu'on ne sait pas quelle sera l'abstention. J'ai discuté avec beaucoup de sondeurs, tous sont perdus en vérité, car ils ne savent pas qui ira voter (...) Je serai au second tour", assure-t-il malgré les sondages du moment .

"Je fais partie des élites intellectuelles de ce pays"

“Je ne suis pas soutenu par monsieur Bolloré. Il a été mon employeur pendant deux ans et je l’en remercie. J’ai fait beaucoup d’audience. Mon émission était à 80.000 et quand je suis parti elle était à 800.000, ce n’est pas mal. Je crois avoir apporté beaucoup et monsieur Bolloré était ravi. Mais non, il n’y a pas de soutien affiché. Vous l’avez vu donner de l’argent? Vous l’avez vu prendre sa place de Reconquête? Non. Oui, je fais partie des élites intellectuelles de ce pays, j’ai tout fait pour ça depuis l’âge de 10 ans. C’est exactement ce que voulait ma mère quand on habitait à Drancy en banlieue. J’ai eu une mère à la Romain Gary, elle me disait tu vas être ci, tu vas être ça. Et aujourd’hui de là-haut, elle me regarde et elle est fière de moi. Donc oui, j’en fais partie, mais on peut être en désaccord sur tout avec d’autres élites. Et puis j’ai été journaliste pendant 30 ans ce qui veut dire que je connais très bien le milieu journalistique, ses torts, et je les dénonce beaucoup mieux que ceux qui ne les connaissent pas”.

Eric Zemmour sur RMC: "J’ai tout abandonné pour sauver la France"

"Oui, je fais partie des élites intellectuelles, j’ai tout fait pour ça. J’ai eu une mère à la Romain Gary, elle me disait ‘tu vas être ci, tu vas être ça’. De là-haut, elle est fière de moi. J’en suis très fier. J’ai travaillé, j’ai vendu des livres, j’ai gagné de l’argent. J’ai progressé dans la société par mon travail. Je me bats pour des idées, pour la France. J’aurais pu continuer ma vie d’avant, j’étais très confortable. J’ai tout abandonné pour sauver la France. Je ne suis pas un politicien, je n’ai pas de boutique à défendre."

Eric Zemmour plaide pour un contrôle renforcé des investissements étrangers

Sur RMC, le candidat d'extrême-droite Eric Zemmour a plaidé pour un contrôle renforcé des investissements étrangers en France: "Je veux un contrôle plus efficace des investissements étrangers. Il y a des lois qui existent sauf que Bercy ne fait rien", a-t-il lancé.

"Il faut appliquer les lois et contrôler parce qu'aujourd'hui, monsieur Macron se vante des augmentations de capital dans les start-up, sauf que toutes les grosses augmentations de capital dans les start-up sont le fait d'étranger. Ce sont des sociétés américaines ou autre qui rachètent nos pépites, nous piquent nos savoirs faire et Macron s'enorguellit, moi pas", a-t-il lancé.

Eric Zemmour estime que la protection sociale française est "obèse"

"Nous sommes trop imposés. Nous sommes le peuple le plus imposé au monde. Nous avons une protection sociale qui est obèse avec plus de 800 milliards de dépenses sociales. Nous avons le record des prélèvements obligatoires à 47%, même avant le Covid. (..) Je veux baisser les impôts et les taxes massivement."

"Le temps du tragique est revenu", assure Eric Zemmour qui veut remilitariser la France

Eric Zemmour a plaidé pour une remilitarisation massive de la France: "On a une bonne armée mais peu nombreuse. Il faut densifier tout ça, pour avoir plus d'avions de chasse notamment".

"Nous sommes de nouveau dans la tension. Le temps du tragique est revenu. Nous sommes sortis de la paix éternelle d'après 1989", a-t-il ajouté.

"Poutine, dans les années 2000, a été un grand président"

“Quand j’ai parlé de ‘Poutine français’, qu’est-ce que j’ai voulu dire? Je reconnaissais à Poutine d’abord d’être un patriote russe et deuxièmement, d’avoir redressé son pays après la terrible décennie 1990, où les Russes vivaient dans la misère, où les retraités russes ne touchaient pas leur retraite. Il a refait de son pays une grande puissance, crainte. Poutine, dans les années 2000, a été un grand président. Aujourd’hui, la situation l’a conduit à des actes inqualifiables et condamnables”.

Eric Zemmour estime que les Américains "reconstituent une Guerre froide"

"La Russie a arrêté la Guerre froide. Ce sont les Occidentaux qui l'ont ressucitée. Les Américains reconstituent une Guerre froide car ils veulent nous embarquer dans une croisade démocratique contre la Chine, leur adversaire. Mais pour nous c'est une folie, d'être embarqués, et c'est contraire à toute la stratégie française depuis le général de Gaulle de s'inféoder à personne."

"Il faut que l'Europe règle ses problèmes sans ingérence étrangère", plaide Eric Zemmour

Interrogé sur la guerre en Ukraine, Eric Zemmour a plaidé pour que l'Europe parle d'une seule voix, et "règle ses problèmes": "Il faut que l'Europe règle ses problèmes sans ingérence étrangère. Mais manifestement ce n'est pas l'objectif des pays européens".

Pour lui l'Europe doit parler d'une seule voix et décider d'une seule voix: "Qui décide? Quand l'Allemagne se réarme, elle n'achète pas de Rafale mais des F35 américains", a dénoncé le candidat d'extrême-droite.

"En vérité, l'Europe qui parle d'une voix, c'est la deuxième jambe européenne de l'Otan, rien d'autre", a-t-il ajouté.

Eric Zemmour "renonce" à qualifier Poutine de criminel de guerre

"Je renonce à qualifier les gens, surtout ceux que je serai sans doute amener à rencontrer si je suis élu président de la République. Criminel de guerre, qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’on va le juger dans un tribunal ? Vous allez juger le président d’une puissance nucléaire ? Je vous souhaite bien de la chance. Tout ça, ce sont des grands mots. J’ai tout de suite condamné cette agression. Evidemment, il va y avoir une montée des destructions. C’est inévitable. Il a eu tort d’agresser. C’est l’agresseur et il doit être condamné."

Eric Zemmour face aux "Grandes Gueules"

Evénement dans les "Grandes Gueules" ce lundi sur RMC et RMC Story. Eric Zemmour, candidat à la présidentielle, est l'invité de l'émission à 10h. Il répondra aux questions d'Alain Marschall et d'Olivier Truchot, et des "GG" Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Mehdi Ghezzar, chef d'entreprise, et Thomas Porcher, prof d'économie. Rendez-vous sur RMC et au 3216 !

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Qui sont les 741 élus de la République qui parrainent Eric Zemmour ?

Par Baptiste Legrand

Publié le 4 mars 2022 à 7h00

Eric Zemmour avec Vincent Lhopiteau, maire de Villampuy (Eure-et-Loir), le 7 janvier 2022.  ISA HARSIN/SIPA

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Décryptage  Certains soutiennent explicitement le candidat d’extrême droite, d’autres ont choisi de le parrainer « au nom de la démocratie ». Qui sont-ils ? Les voici, département par département.

Ils sont 741 élus à avoir apporté leurs parrainages à Eric Zemmour, selon le décompte définitif communiqué par le Conseil constitutionnel lundi 7 mars. Parmi eux, des maires de petites communes, par centaines, mais aussi treize parlementaires.

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Analyse  Zemmour-Poutine : une idylle à mots découverts, par Cécile Alduy

Ces 741 élus de la République ont des motivations diverses. Soit qu’ils adhèrent aux idées du candidat d’extrême droite. Soit que, sans le soutenir, ils aient considéré que les sondages suffisaient à légitimer la candidature à la présidence de la République d’un ancien journaliste sans expérience des affaires de l’Etat, admirateur de Vladimir Poutine et condamné pour incitation à la haine raciale .

Quatre eurodéputés et trois députés

Le parrain le plus emblématique est sans doute François-Xavier Bellamy , tête de liste des Républicains (LR) lors des élections européennes de mai 2019. Sa décision de parrainer Eric Zemmour plutôt Valérie Pécresse, la candidate de son parti, est motivée par le souci d’éviter une « crise démocratique majeure » . Mais les convictions ne sont pas loin, puisque, en cas de duel Emmanuel Macron-Eric Zemmour au second tour, Bellamy a annoncé la couleur : « Je voterais pour Eric Zemmour. »

Portrait  François-Xavier Bellamy, le divin enfant de la droite

Au total, quatre députés européens parrainent Zemmour. Outre Bellamy, ce sont des eurodéputés transfuges du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen : Gilbert Collard, Jérôme Rivière et Maxette Pirbakas – Nicolas Bay, bien que rallié au polémiste, a tout de même parrainé Marine Le Pen.

Zemmour bénéficie du parrainage de trois membres de l’Assemblée nationale. Elu sous l’étiquette LR, le député du Loir-et-Cher Guillaume Peltier a rejoint le parti d’Eric Zemmour, nouvelle étape de ses allers-retours entre droite et extrême droite. Joachim Son-Forget (circonscription des Français établis en Suisse) est issu de La République en Marche (LREM) et soutient désormais l’ancien chroniqueur de CNews, tandis que, dans le Vaucluse, la députée Marie-France Lorho est une élue de la Ligue du Sud, le parti d’extrême droite dirigé par Jacques Bompard et allié du polémiste.

Des sénateurs LR très à droite

Du côté du Sénat, les six parrains d’Eric Zemmour sont tous membres des Républicains et préviennent qu’ « un parrainage ne vaut pas soutien » . Et pourtant, si l’on excepte Laurence Muller-Bronn (élue du Bas-Rhin), ce sont des sénateurs positionnés à la droite de la droite. Sébastien Meurant (Val-d’Oise), qui a soutenu Eric Ciotti lors de la primaire de LR, a longtemps prôné le dialogue avec le Rassemblement national, de même que Philippe Pemezec (Hauts-de-Seine), qui appelle à «  établir des ponts  » entre la droite et l’extrême droite.

Entretien  Cécile Alduy : « La langue de Zemmour sape le socle commun de la démocratie »

Sylvie Goy-Chavent (Ain) s’est distinguée par ses prises de position sur l’étiquetage des viandes halal et casher. Alain Houpert (Côte-d’Or) a défendu la liberté de prescription de l’hydroxychloroquine face au Covid. Dans le Rhône, Etienne Blanc s’est engagé contre le mariage homosexuel au sein de La Manif pour tous. Favorable à « l’union des droites » , il a dû démissionner de la présidence du groupe LR au conseil municipal de Lyon après ses propos relativisant la responsabilité du régime de Vichy dans le génocide des juifs .

Lyon en force

Centre névralgique intellectuel de l’extrême droite , la région de Lyon, où Marion Maréchal a choisi d’installer son école, est surreprésentée parmi les élus ayant parrainé Zemmour. La liste publiée par le Conseil constitutionnel mentionne le parrainage du conseiller départemental du Rhône Michel Thien (LR) ainsi que de trois conseillers métropolitains de Lyon : Christophe Girard (ancien villiériste), Lucien Barge ( un soutien de Pécresse ) et Richard Brumm (ancien adjoint de Gérard Collomb).

A Toulon, Marion Maréchal à la rescousse d’Eric Zemmour ?

Sur les 17 conseillers régionaux qui ont apporté leur signature au candidat d’extrême droite, plus d’un tiers sont élus en Auvergne-Rhône-Alpes : trois dissidents du RN ( Stéphane Blanchon, Christophe Boudot et Vincent Lécaillon ) et trois membres de la majorité de droite dirigée par Laurent Wauquiez ( Aude Etcheberry, Catherine Bolze et Catherine Laforêt ).

Dans les autres régions, on peut noter les parrainages de Marie-Eve Perru , pourtant élue sur les listes de Valérie Pécresse en Ile-de-France, ou encore de Guy Harlé d’Ophove et de Denis Pype , élus derrière Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France. Mais aussi de Catherine Carle-Viguier , élue régionale de Bourgogne-Franche-Comté et première adjointe LR du maire de Mâcon, et de Nathalie Fedi (Région Sud), par ailleurs première adjointe LR au maire des 9 e et 10 e arrondissements de Marseille. Quant aux conseillers départementaux, ils sont au nombre de 23, dont trois dans les Bouches-du-Rhône.

La liste des élus ayant parrainé Eric Zemmour, département par département :

Qui sont les 741 élus de La République qui parrainent Eric Zemmour ? by Baptiste on Scribd

(Cet article a été mis à jour avec les 20 parrainages communiqués par le Conseil constitutionnel lundi 7 mars)

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Sondages des législatives 2024 : que disaient les dernières enquêtes avant le scrutin

Les ultimes sondages sur les résultats des législatives 2024 publiés cette semaine, jusqu'à vendredi, ont donné des résultats encore plus favorables au RN. Résultats de la toute dernière enquête en date et compilateur des sondages effectués depuis le début de la campagne...

Les derniers sondages sur les élections législatives 2024 ont livré d'ultimes résultats, juste avant la fin officielle de la campagne et le début de la trêve, interdisant la publication de toute nouvelle estimation jusqu'à 20 heures ce dimanche. Et dans les toutes dernières heures de cette campagne, le Rassemblement national a encore gagné des points si on en croit les études datées de vendredi. Trois d'entre elles donnaient le RN entre 36 et 37% des suffrages, alors qu'il oscillait plutôt entre 30 et 35% ces dernières semaines. Un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune du Dimanche donnait en effet 36% au mouvement de Jordan Bardella avec ses alliés de LR ayant suivi Eric Ciotti, contre 36,5% des intentions de vote dans un autre sondage Ifop-Fiducial pour le Figaro, LCI et Sud Radio et enfin 37% pour une dernière estimation Toluna Harris pour Challenge, M6 et RTL, parue le même jour.

En deuxième position, les derniers sondages plaçaient toujours le Nouveau Front populaire (NFP) entre 28 et 29% des intentions de vote. Le bloc de gauche, composé essentiellement de La France insoumise, du Pari socialiste, d'Europe-Ecologie et du Parti communiste, part néanmoins avec 8 points de moins que le RN et ses alliés, Toluna Harris Interactive étant légèrement moins optimiste pour ce nouvel attelage que les instituts Elabe, Ifop et Ipsos, à l'origine d'une étude aux résultats quasiment semblable la veille. Les intentions de vote se montrent plus faibles encore pour la majorité présidentielle, rassemblée pour sa part sous une étiquette commune "Ensemble pour la République". Les macronistes et leurs alliés étaient crédités de 19,5% à 21% dans les mêmes enquêtes.

Dernier sondage intentions de vote (28 juin)

Evolution des sondages depuis le 10 juin.

Attention toutefois : si les résultats des sondages sur ces législatives permettent d'appréhender les tendances et les préférences des électeurs à un instant T, ils ne doivent pas être considérés comme des prédictions. D'autant que les élections législatives correspondent à 577 élections locales, une pour chaque circonscription, dont certaines penchent plus à gauche et d'autres plutôt à droite. Or les sondages sont réalisés à l'échelle nationale. Les enquêtes de 2e tour sont à ce titre encore davantage sujets à précaution, car les candidats qualifiés et le jeu des reports de voix sont difficiles à appréhender.

18:15 - Des intentions de vote figées dans les sondages ?

Les tendances dans les intentions de vote se sont confirmées au fil des sondages publiés avant la fin de la campagne et le vendredi 28 juin à minuit, mais ces intentions sont-elles définitives pour les électeurs ? Selon le sondage de l'Ipsos paru le 27 juin, 77% des personnes interrogées disaient avoir un avis tranché et définitif sur la personne ou le parti qu'elles soutiendront pour les élections législatives et le premier tour ce dimanche. Pour les 23% restants, le choix pouvait encore changer. C'est chez les électeurs disant vouloir voter Rassemblement national et Nouveau Front populaire que le plus de personnes disaient avoir un vote définitif, respectivement 88% et 84%.

17:25 - Combien de points ont gagné les différents partis durant la campagne ?

En l'espace de vingt jours, les intentions de vote accordées à chaque parti ont eu le temps d'évoluer. Les trois premières force ont progressé puisque le Rassemblement national a gagné trois points (de 34 à 37% dans les sondages publiés avant la période de réserve), le Nouveau Front populaire a glané plus de points supplémentaires avec 5 à 6 points de plus entre le 10 et le 28 juin. La majorité présidentielle n'a, elle, que peu progressé passant de 18% à 20% des intentions de vote.

16:59 - Vauquelin est parti !

Vauquelin place une attaque dans les premiers pourcentage de la Côte de San Luca et dispose d’Abrahamsen et Oliveira. 8 secondes d’avance pour le Français à 14 kilomètres de l’arrivée.

16:37 - Et au tout début de la campagne des législatives ?

Les premiers sondages sur les résultats des élections législatives ont été publiés à partir du 10 juin, au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale. Les premières études donnaient le Rassemblement en tête avec 34% d'intentions de vote, le Nouveau Front populaire à 23% et la majorité présidentielle à 18% pour le trio de tête. Les Républicains que ne s'étaient pas encore divisés au sujet de l'alliance avec le RN était donné à 8.5% d'intentions de vote et le parti d'Eric Zemmour à 4%.

14:36 - Que disaient les sondages à une semaine du premier tour des législatives ?

La dernière semaine de campagne est toujours la plus importante, celle où les électeurs confirment leurs intentions de vote. Et lundi 24 juin, à sept jours du premier tout des élections législatives tous les partis étaient donnés avec des scores moins hauts que ceux annonçaient le vendredi 28 juin avant la période de réserve. Le Rassemblement national arrivait déjà en première position mais avec 34,5% des intentions de vote en moyenne dans les sondages publiés entre le 23 et le 25 juin, tandis que le Nouveau Front populaire était crédité de 28% d'intentions de vote en moyenne et que la majorité présidentielle s'élevait à 20%.

14:08 - Les personnalités mieux placés pour être Premier ministre selon les sondages

Le sondage Ipsos publié le 27 juin pour Le Monde, Radio France et France Télévision, entre autres, mettait en avant les préférences des Français concernant un potentiel futur Premier ministre. Plusieurs personnalités avaient été testées pour les principales forces politiques : La France insoumise et le Parti socialiste et alliés pour la gauche, la majorité présidentielle, Les Républicains et enfin le Rassemblement national. Pour chaque force ce sont respectivement François Ruffin, Raphaël Glucksmann, Edouard Philippe, Xavier Bertrand et Jordan Bardella qui étaient arrivés en tête. Mais de tous c'est le président du Rassemblement national qui obtenait le plus d'avis positif avec 36% contre 51 d'avis défavorable. Suivait Edouard Philippe (32%), Raphaël Glucksmann (24%), Jean-Luc Mélenchon (19%) et Xavier Bertrand (18%).

13:45 - Une majorité absolue pour le RN possible selon les sondages

C'est une hypothèse qui gagnait en épaisseur dans les dernières sondages des législatives : le Rassemblement national apparaissait en mesure d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale grâce à l'aide de ses alliés des Républicains. Le parti d'extrême droite se voyait attribuer 225 à 265 sièges selon le dernier sondage de l'Ifop, mais si à ceux-là s'ajoutaient les 20 à 35 sièges crédités aux élus de droite fidèles d'Eric Ciotti et soutenu par le RN dans le sondage Harris Interactive du 26 juin (qui accordait 230 à 270 sièges au RN), le parti lepéniste pourrait avoir les 289 députés nécessaires à la formation d'une majorité absolue.

13:17 - Le dernier sondage Cluster17 place le RN et le NFP au coude-à-coude

Autre institut et autre sondage de fin de campagne : celui de Cluster17. Les prédictions de l'étude sont sensiblement les mêmes que celles des autres sondages confirmant les tendances observées depuis le début de la campagne. L'institut a la particularité de distinguer les intentions de vote pour le RN de celle accordé aux candidats LR soutenus par l'extrême droite et il plaçait le RN seul à moins de deux points d'avance de l'union de la gauche, mais à six points une fois renforcé par les alliés.

• RN et alliés : 31% seul et 35% avec alliés
• Nouveau Front populaire : 29.5%
• Ensemble : 20%
• Les Républicains (hors Ciotti et alliés) ou divers droite : 7.5%
• Reconquête : 1.5%
• Divers gauche : 1%
• Divers centre : 1%
• Divers droite : 1.5%
• Extrême gauche : 1.5%
• Autre liste : 1.5%

12:40 - Le dernier sondage Opinionway sur les législatives

L'institut Opinionway a également publié un ultime sondage avant les législatives le vendredi 28 juin. Le sondage créditait le Rassemblement national de 37% des intentions de vote et le plaçait en tête à près de 10 points devant l'union de gauche qui était deuxième et plus de quinze points devant la majorité présidentielle.

• RN et alliés : 37%
• Nouveau Front populaire : 28%
• Les Républicains (hors Ciotti et alliés) ou divers droite : 6%
• Reconquête : 1%
• Extrême gauche : 1%
• Autre liste : 4%

12:00 - Quelle part de vote d'adhésion et de vote barrage selon les sondages ?

La plupart des votes aux élections législatives seront des votes d'adhésion selon le grand sondage réalisé par l'Ipsos : 65% des sondés ont dit vouloir voter pour faire gagner un candidat et 35% essentiellement pour faire barrage à un candidat. Parmi ces derniers, ils sont plus nombreux à vouloir s'opposer au Rassemblement national puis au Nouveau Font populaire, respectivement 69% et 63%. La majorité présidentielle fait aussi l'objet de certains barragistes mais dans une moins grandes proportion : 52%. Ces volontés de faire barrage influenceront les résultats du second tour des législatives. 

11:14 - Les tendances confirmées dans la grande enquête Ipsos

De tous les sondages réalisés durant la campagne celui menée par l'Ipsos pour  Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions et publiée le 27 juin est de loin le plus grand : 11 000 personnes ont été interrogées. Et les résultats obtenus confirment les tendances observées dans toutes les autres études. Le Rassemblement national est en tête mais ce sont les intentions de vote accordées à ses alliés de droite, les Républicains fidèles à Eric Ciotti, qui lui permettent de creuser la distance avec les adversaires, notamment l'union de la gauche.

• RN et alliés : 36%
• Nouveau Front populaire : 29%
• Ensemble : 19.5%
• Les Républicains (hors Ciotti et alliés) ou divers droite : 8%
• Divers souverainiste et extrême droite : 0.5%D
• Autre liste : 2%

10:29 - Le dernier sondage Elabe sur les législatives

Dans la série des sondages sortis au dernier jour de campagne avant le premier tour des élections législatives, voici celui publié par Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche. Le sondage confirme les tendances observées dans les autres sondages : le Rassemblement national était donné en tête, devant l'union de la gauche et la majorité présidentielle.

• Nouveau Front populaire : 27.5%
• Les Républicains (hors Ciotti et alliés) ou divers droite : 9%
• Divers gauche : 2%
• Divers souverainiste ou extrême droite : 0.5%

09:44 - Le dernier sondage Harris Interactive donne le RN au plus haut

L'institut Harris Interactive a également livré son dernier sondage le 28 juin, avant la période de réserve. L'étude est celle qui donne le Rassemblement national le plus haut avec 37% d'intentions de vote, plus précisément avec 34% auxquels s'ajoutent 3% d'intentions de vote accordé aux élus de droite, notamment de LR, soutenu par le parti lepéniste. Pour les autres blocs des législatives, les résultats restent sensiblement les mêmes.

• Reconquête : 2%
• Extrême gauche : 0.5%
• Autre liste : 3% à 3.5%

09:05 - Le dernier sondage de l'Ifop sur les législatives

L'Ifop a publié un sondage quotidien durant la campagne des législatives pour Le Figaro, LCI et Sud Radio. La dernière vague de l'enquête livrée le vendredi 28 juin donnait le Rassemblement national en tête, comme tous les jours depuis le début du rolling, et ce dernier gagnait un demi-point. La gauche comme la majorité restaient respectivement deuxième et troisième. Voici les résultats complets :

• RN et alliés : 36.5%
• Ensemble : 20.5%
• Les Républicains (hors Ciotti et alliés) ou divers droite : 7%
• Reconquête : 1.5%

Quelle projection en nombre de sièges au 2e tour des législatives ?

Les sondages portant sur le second tour des élections législatives sont restés pendant toute cette campagne très favorables au RN. Au-delà des intentions de vote en pourcentages, ce sont les projections en nombre de sièges cette fois qui ont focalisé l'attention. Le sondage Ifop-Fiducial pour le Figaro, LCI et Sud Radio, en date du vendredi 28 juin, donnait au RN et ses alliés la possibilité d'obtenir entre 225 et 265 sièges. Assez pour une victoire, mais insuffisant pour obtenir la majorité absolue de 289 sièges sur les 577 que compte l'Assemblée nationale. Mais le dernier sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune du Dimanche, affichait entre 260 et 295 sièges au même moment ou presque, quand le sondage Toluna Harris Interactive arrivait à une projection de 240 à 295 sièges. 

A gauche de l'Hémicycle, les sondages donnaient 120 à 200 élus pour le Nouveau Front populaire (120 à 150 pour Toluna Harris Interactive, 155 à 175 pour Elabe et 170 à 200 pour l'Ifop). La majorité présidentielle n'aurait plus de majorité que le nom puisqu'elle passerait pour sa part de 250 députés élus en 2022 à une centaine voire moins, avec de gros écrats dans les estimations (70 à 100 sièges pour l'Ifop, 85 à 105 pour Elabe et 80 à 130 pour Toluna Harris Interactive).

Dans la semaine qui a précédé le scrutin, un sondage Toluna Harris Interactive pour Challenes et le groupe M6, a laissé entrevoir que le RN serait en mesure d'avoir une majorité absolue avec potentiellement plus de 300 sièges. L'extrême droite pourrait alors former un gouvernement dans cette perspective. Le RN comptait 89 élus dans l'Assemblée dissoute le 9 juin. Il en disposait de 8 en 2017. A cette époque, La République en Marche (devenue Renaissance) cumulait 308 sièges. Après sa chute de 2022 à 244 députés, perdant ainsi la majorité absolue, le parti fondé par Emmanuel Macron poursuivrait donc sa dégringolade.

D'autres sondages concernant le second tour des élections législatives traduisent des tendances inattendues : l'idée du "barrage républicain" conte l'extrême droite n'est plus vraiment défendue par les Français. Le "vote barrage" est davantage invoqué contre les autres forces politiques. Si 41% des Français envisagent de faire barrage au RN, ils sont 44% à vouloir s'opposer à la majorité et jusqu'à 47% au Nouveau Front populaire selon une enquête du 25 juin pour Public Sénat. Ces tendances auront une incidence sur le report des voix entre le 1er et le 2e tour des législatives. Mais il s'agit là d'une curiosité en partie paradoxale, car selon un sondage Ipsos du 22 juin, seulement 39% des Français souhaitent une victoire du RN (31% veulent que la gauche gagne, 29% que la majorité présidentielle gagne).

Les sondages de 2e tour faussés par les triangulaires

Les projections en nombre de voix sont encore très incertaines, du fait du caractère singulier de chacune des 577 élections législatives. Un paramètre très important échappe complètement aux sondeurs et à leurs modèles : le nombre d'élections triangulaires au 2e tour de ces législatives. Avec une participation forte, estimée à plus de 60% par les instituts, il est probable que dans de nombreuses circonscriptions, 3 candidats soient qualifiés au second tour. Pourquoi ? Tout candidat qui obtient au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits se qualifie pour le 2e tour : plus les gens votent et plus le seuil de qualification baisse. 

Or, on ignore ce que feront les candidats et les partis en cas de triangulaire. Sans désistement d'un concurrent en situation de triangulaire, c'est historiquement et mécaniquement l'extrême droite qui est le plus avantagé, du fait de l'éparpillement des voix entre les deux autres candidats. Il est trop tôt pour savoir ce que feront les candidats engagés dans des triangulaires, quelles seront les consignes de vote et comment s'effectueront alors les reports de voix.

577 élections locales, le RN fort dans la ruralité

Il faut donc bien avoir en tête, en abordant toutes ces projections, les limites des sondages sur les législatives. Les hypothèses nationales se heurtent parfois aux réalités de terrain, où le choix du vote n'est pas toujours fait en fonction de ses convictions. Certains territoires le prouvent. Les territoires les plus ruraux et les circonscriptions constituées de petites communes semblent plus enclines à voter pour le Rassemblement national, c'est d'ailleurs ce qui se dégage de l'analyse des résultats des européennes 2024. Les communes rurales de 2000 à 20 000 habitants ont largement opté pour Jordan Bardella dimanche 10 juin, comme le démontre l'enquête Elabe pour La Tribune et BFMTV.

Il n'en demeure pas moins que les sondage mettent avant une dynamique pour l'extrême droite qu'il convient de regarder avec attention : les enquêtes sur les intentions de vote des électeurs réalisées avant les derniers scrutins (présidentielle, législatives, européennes) sont de moins en moins éloignées de la réalité du dépouillement. Les résultats aux européennes étaient d'ailleurs particulièrement bien anticipés par les sondeurs.

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Décryptage Economie, environnement, international… « Le Monde » a recensé les principales mesures défendues par le Nouveau Front populaire, Ensemble, Les Républicains et le Rassemblement national.

Candidat à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, Bruno Le Maire présentait son projet politique dans un pavé de 1 012 pages à deux mois du premier tour. En 2024, les programmes des candidats aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet sont beaucoup moins fournis. Celui de la majorité présidentielle, Ensemble , fait une douzaine de pages, celui du Rassemblement national un vingtaine, alors que le projet du Nouveau Front populaire en compte vingt-quatre. Les Républicains se contentent d’une profession de foi tenant en dix points .

Cette campagne éclair, consécutive à la dissolution de l’Assemblée nationale, est unique en son genre. Mais les électeurs doivent désigner les 577 députés qui voteront les lois du pays au cours des prochaines années, et ont besoin de connaître leurs priorités politiques.

Le Monde a recensé les positions des quatre grandes formations politiques en lice – Nouveau Front populaire, Ensemble, Les Républicains et Rassemblement national – sur quatorze thèmes, en reprenant les programmes publiés, en sollicitant les partis et en compilant les interventions récentes de leurs chefs de file. Ce comparatif, qui n’est pas exhaustif, a été actualisé pour la dernière fois le jeudi 27 juin.

Il peut être exploré par thème ou par parti (l’ordre d’apparition est aléatoire).

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